Salut c'est nous...les Cookies ! On a attendu d'être sûrs que le contenu de ce site vous intéresse avant de vous déranger, mais on aimerait bien vous accompagner pendant votre visite... C'est OK pour vous ?
Le roi du monde et L'ésotérisme de Dante et La grande Triade
27,00 €
On peut déjà comprendre que le Roi du Monde doit avoir une fonction essentiellement ordonnatrice et régulatrice (et l’on remarquera que ce n’est pas sans raison que ce dernier mot a la même racine que rex et regere ), fonction pouvant se résumer dans un mot comme celui d’ équilibre ou d’ harmonie : ce que nous entendons par là, c’est le reflet, dans le monde manifesté, de l’immutabilité du Principe suprême. Par les mêmes considérations, le Roi du Monde a pour attributs fondamentaux la Justice et la Paix , qui ne sont que les formes revêtues plus spécialement par cet équilibre et cette harmonie dans le monde de l’homme . C’est là encore un point de la plus grande importance et, outre sa portée générale, nous le signalons à ceux qui se laissent aller à certaines craintes chimériques. Les anciens initiés participaient indistinctement à tous les cultes extérieurs, suivant les coutumes établies dans les divers pays où ils se trouvaient et c’est aussi parce qu’il voyait cette unité fondamentale, et non par l’effet d’un syncrétisme superficiel, que Dante a employé indifféremment, selon les cas, un langage emprunté soit au christianisme, soit à l’antiquité-gréco romaine. La métaphysique pure n’est ni païenne ni chrétienne, elle est universelle. Il est de l’essence même du symbolisme initiatique de ne pouvoir se réduire à des formules plus ou moins étroitement systématiques, comme celles où se complaît la philosophie profane. Le rôle des symboles est d’être le support de conceptions dont les possibilités d’extension sont véritablement illimitées, et toute expression n’est elle-même qu’un symbole. Il faut donc toujours réserver la part de l’inexprimable, qui est même, dans l’ordre de la métaphysique pure, ce qui importe le plus. Beaucoup comprendront sans doute, par le seul titre de cette étude, qu’elle se rapporte surtout au symbolisme de la tradition extrême-orientale, car on sait assez généralement le rôle que joue dans celle-ci le ternaire formé par les termes Ciel, Terre, Homme (Tien-ti-jen). C’est ce ternaire que l’on s’est habitué à désigner plus particulièrement par le nom de Triade , même si l’on n’en comprend pas toujours exactement le sens et la portée, que nous nous attacherons précisément à expliquer ici, en signalant d’ailleurs aussi les correspondances qui se trouvent à cet égard dans d’autres formes traditionnelles. Nous y avons déjà consacré un chapitre dans une autre étude, mais le sujet mérite d’être traité avec plus de développements.
On peut déjà comprendre que le Roi du Monde doit avoir une fonction essentiellement ordonnatrice et régulatrice (et l’on remarquera que ce n’est pas sans raison que ce dernier mot a la même racine que rex et regere ), fonction pouvant se résumer dans un mot comme celui d’ équilibre ou d’ harmonie : ce que nous entendons par là, c’est le reflet, dans le monde manifesté, de l’immutabilité du Principe suprême. Par les mêmes considérations, le Roi du Monde a pour attributs fondamentaux la Justice et la Paix , qui ne sont que les formes revêtues plus spécialement par cet équilibre et cette harmonie dans le monde de l’homme . C’est là encore un point de la plus grande importance et, outre sa portée générale, nous le signalons à ceux qui se laissent aller à certaines craintes chimériques. Les anciens initiés participaient indistinctement à tous les cultes extérieurs, suivant les coutumes établies dans les divers pays où ils se trouvaient et c’est aussi parce qu’il voyait cette unité fondamentale, et non par l’effet d’un syncrétisme superficiel, que Dante a employé indifféremment, selon les cas, un langage emprunté soit au christianisme, soit à l’antiquité-gréco romaine. La métaphysique pure n’est ni païenne ni chrétienne, elle est universelle. Il est de l’essence même du symbolisme initiatique de ne pouvoir se réduire à des formules plus ou moins étroitement systématiques, comme celles où se complaît la philosophie profane. Le rôle des symboles est d’être le support de conceptions dont les possibilités d’extension sont véritablement illimitées, et toute expression n’est elle-même qu’un symbole. Il faut donc toujours réserver la part de l’inexprimable, qui est même, dans l’ordre de la métaphysique pure, ce qui importe le plus. Beaucoup comprendront sans doute, par le seul titre de cette étude, qu’elle se rapporte surtout au symbolisme de la tradition extrême-orientale, car on sait assez généralement le rôle que joue dans celle-ci le ternaire formé par les termes Ciel, Terre, Homme (Tien-ti-jen). C’est ce ternaire que l’on s’est habitué à désigner plus particulièrement par le nom de Triade , même si l’on n’en comprend pas toujours exactement le sens et la portée, que nous nous attacherons précisément à expliquer ici, en signalant d’ailleurs aussi les correspondances qui se trouvent à cet égard dans d’autres formes traditionnelles. Nous y avons déjà consacré un chapitre dans une autre étude, mais le sujet mérite d’être traité avec plus de développements.